Produire plus en blé tendre Laurent Guerreiro (Arvalis) « La génomique permettra de proposer des variétés moins sensibles aux aléas climatiques »
Malgré le maintien d’un bon progrès génétique, les rendements en blé tendre stagnent voire diminuent dans certaines régions de production. En cause : des variétés encore trop sensibles aux aléas climatiques qui se multiplient. Pour Laurent Guerreiro, responsable du pôle biotechnologies d’Arvalis-Institut du végétal, « les rendements pourront repartir à la hausse grâce à de nouvelles variétés issues de la génomique ». Mais pour profiter d’innovations significatives, plus tolérantes au stress hydrique notamment, les producteurs devront encore patienter entre cinq à dix ans.
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Constatant une stagnation des rendements de blé tendre ces dernières années, Laurent Guerreiro, responsable du pôle biotechnologies d’Arvalis-Institut du végétal, reconnnaît que « les variétés sélectionnées ces dernières années ne l’ont pas été pour mieux résister aux aléas climatiques, et donc elle ne les supportent pas très bien aujourd’hui. »
Face à des épisodes de sécheresse de plus en plus nombreux et de plus en plus marqués, les producteurs trouveront leur salut dans des variétés issues de la génomique. Dans cinq à dix ans, ces dernières devraient être significativement moins sensibles à ces aléas climatiques. La courbe des rendements moyens pourrait ainsi repartir vers le haut.
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